Située dans le Gard entre Alès et vallon Pont d’Arc Saint-Ambroix, en occitan Sent Ambruèis est une cité historique. Son existence se perd dans la nuit des temps, les celtes et les romains y ont laissé des traces de leur passage. Ville fortifiée au Moyen-âge, elle va par la suite se développer commercialement et industriellement (industrie de la soie au XIXème siècle).
La bourgade de Saint-Ambroix s’est développée au bord de la Cèze, à la limite du Gard et de l’Ardèche, sur la faille entre les Cévennes schisteuses et les Gras calcaires du Vivarais. Zone de passage naturel entre la montagne et la plaine, elle est depuis l’antiquité, un lieu d’habitation et d’échanges commerciaux. Vous pourrez découvrir, au fil des rues, un patrimoine allant des celtes à nos jours, en passant par des ruelles médiévales, et un boulevard aux demeures cossues de la bourgeoisie catholique et protestante du 19ème siècle.
Le Dugas
En passant par les ruelles médiévales, vous accéderez au Plateau du Dugas.Vous découvrirez une chapelle du 19e et la tour de l’horloge, probable vestige de la première église détruite en 1560, au début du protestantisme. Cette tour porte la cloche de l’ancien temple, brisée par les protestants et refondue par l’évêque, à l’époque de la révocation de l’Edit de Nantes.
Le boulevard du Portalet
Le boulevard du Portalet, avenue principale, fut construit au 19ème siècle, sur l’emplacement des remparts de la ville démantelés à partir de 1808.
Il témoigne de la prospérité de la sériciculture, avec sa large perspective, la mairie et surtout les demeures bourgeoises. Il suffit de lever la tête pour admirer régulièrement des fenêtres et des balcons ouvragés. Les plus belles de ces demeures appartenaient à des filateurs.
La tour Guisquet
Telle une sentinelle gardant l’entrée de la ville, la Tour Guisquet semble érigée là depuis des temps immémoriaux. Elle intrigue le visiteur qui pénètre pour la première fois dans Saint-Ambroix. C’est une construction circulaire, faite de briques patots posées à plat. Elle est percée de quatre ouvertures de forme ogivale et surmontée d’une couronne crénelée.
Le moulin Bonnet
PETIT HISTORIQUE
Le premier moulin date du XIIe siècle. C’était le moulin banal de la ville.
1885 : le moulin évolue et devient une minoterie (les meules sont remplacées par des appareils à cylindres cannelés). Le bâtiment est rehaussé sur deux étages et s’étend horizontalement.
1886 : la minoterie est achetée par Eugène Bonnet, son fils Eugène, puis son petit fils André lui succèderont.
1931 : le moulin à huile ferme.
30 mars 1963 : la minoterie s’arrête de fonctionner
LE FOUR A PAIN
Le four est installé en 1931 ; c’est ce qu’il y a de plus moderne à l’époque. Il utilise la vapeur d’eau pour transmettre la chaleur.
Le foyer, situé sur le côté, est alimenté en charbon (provenant de Molières-sur-Cèze). L’eau est emprisonnée dans des tubes qui traversent le foyer et qui sont reliées à des tubes dans le four.
Le four peut panifier 10 à 15 quintaux par jour.
Il y a des dépôts de pain un peu partout (au Prisunic d’Alès par exemple).
Le four s’arrête de fonctionner en 1948.
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