Perché sur une hauteur stratégique au milieu de la plaine, le vieux village de La Laupie, progressivement abandonné au début du XXe siècle, reçut le coup de grâce pendant la bataille de Montélimar (fin août 1944) avec un déluge de 650 obus tirés par les armées allemande et américaine.
Une petite vidéo de présentation de la Laupie :
De cet amas de ruines, de nouveaux propriétaires ont fait renaître les maisons une à une à partir des années 1962-1963. Eparpillées au sol, les pierres, les détails d’architecture -linteau, meneau ou oeil- de- bœuf, ont progressivement retrouvé leur place dans les façades.Un grand souci d’authenticité a présidé à la restauration, lui donnant un caractère particulièrement homogène. Le château, héritier d’un premier édifice construit vers l’an 1000 et maintes fois remanié au cours des siècles, est de nouveau couronné du jardin suspendu qui fait son originalité.
Pour déguster cet ensemble architectural, mieux vaut parcourir les ruelles à pied,.on pourra se garer sur une aire de stationnement près du cimetière. Le visiteur ne manquera pas au retour de s’arrêter pour admirer la chapelle Saint-Michel dressée sur un promontoire.
Cette église du diocèse de Valence, construite sur une butte à l’écart du vieux village fortifié, est restée paroissiale jusqu’à la dernière guerre. . Elle appartenait à un prieuré dépendant de Cruas en Vivarais depuis la fin du XIIe siècle. Le bâtiment, très remanié (modification du chœur, ajout de la tribune, reconstruction du clocher en 1719) conservé à l’intérieur des éléments du XIIe siècle ,en particulier les arcatures latérales des deux premières travées de la nef.
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