A visiter en Rhône-Alpes

Les Balmes de Montbrun

image_pdf

Les parois du volcan, hautes de 30 à 50 mètres, sont composées de cendres et de scories volcaniques agglomérées, formant des tufs compacts, homogènes et tendres, dans lesquels les hommes ont pu y tailler des habitations troglodytes.

Il y a 8 millions d’années, toute la région a connu une très intense activité volcanique. Les derniers volcans se sont endormis il y a seulement 12.000 ans.

Sur le site ont peut trouver des coulées basaltiques avec despyroxènes (augite) et olivines de quelques millimètres, reposant sur une belle alternance de calcaires et de marnes, des affleurements de scories rougeâtres, des roches pyroclastiques, riches en scories vasculaires noires et brunes, des enclaves de péridotites, mais aussi des enclaves degranite et de gneiss, témoins du socle volcanique. Dans le secteur on peut aussi trouver des bombes volcaniques, de lapouzzolane, de grands cristaux d’amphibole et de magnétite.

L’installation de population sur le site du cratère est très ancienne, dès le Vè siècle AV JC. un oppidum existait au Cheylard — un des trois du Pays de Breg

À Montbrun, la famille de « La Balme » a construit le château, certainement dès le début du XI è siècle au tournant de l’an mil. La construction du château favorise naturellement l’installation d’une population qui se met sous sa protection. Cependant on ne trouve une première référence écrite qu’en 1160 lorsque Raymond, évêque de Viviers, accorde aux habitants de sa cité une franchise de taxe sur le sel.

En 1206, un accord entre Aymar de Poitier, comte de Valentinois et Burnon, évêque de Viviers, prévoit que le castrum de la Balma est désormais un alleu(héritage libre de tous devoirs féodaux) de l’église de Viviers. En 1210, le castrum de Balma devient un fief concédé par l’évêque de Viviers à G. de Balma.

Les Estimes de 1464 mentionne Sainct Jehan de Centenier et de La Balme, ce qui signifie que le bourg de La Balme est alors sensiblement aussi peuplé que le village chef-lieu de paroisse.

En 1536, est édifiée la chapelle, auparavant les fidèles devaient se rendre à l’église de Saint-Gineis-en-Coiron.

Refuge au temps des guerres de religion, l’importance de l’habitat diminue relativement à partir du XVI siècle, mais on ne peut parler d’abandon progressif qu’au XVIII è siècle peu avant la révolution. Cependant quelques rares familles ont continué à occuper le site jusqu’à la fin du XIX è siècle.

Vers1775, le géologue Barthélémy Faujas de Saint Fond (1741-1819) visite le « cratère de Montbrul » et y découvre des fragments de poterie antérieurs au Moyen-Âge. Il atteste avoir visité une cinquantaine d’habitations troglodytes. Il indique que la plus importante des habitations, sur deux étages était autrefois une prison où les prisonniers étaient enchaînés à des anneaux.

Lors de la révolution française, le nom de « Montbrun » a été donné à toute la commune de Saint Ginieis en Coiron.

En 1842, le bourg s’appelait encore les « Balmes de Montbrul ».

À la fin du 19ème ou tout début du XXè siècle le site est définitivement abandonné et libre de tout occupation humaine.

Accès:

L’accès en randonnée peut se faire par Saint Gineis en Coiron ou par Saint Jean le Centenier (2,5 km, plus facile, 150 m de dénivelé). Un petit parking existe sur place.

La visite est libre d’accès. Certaines zones peuvent être sujettes à quelques rares chutes de pierres. Certaines des grottes ne sont plus accessibles à cause des effondrements du sentier. Un point de vue a été créé avec une représentation du site tel qu’il est imaginé par les historiens.

L’oppidum du Cheylard n’est pas accessible mais reste visible depuis Montbrun.

Galerie photos:  

Images liées:

A propos de l'auteur

Jean-Pierre

Ce site de randonnées a pour seul objectif de vous faire partager quelques bons moments passés dans la nature et la montagne. Si vous souhaitez participer à une rando, contactez moi. Bonne lecture.

2 commentaires

Cliquez ici pour poster un commentaire

  • Si, on se perd avec un GPS Je suis ravie d’avoir visite votre site, de belles phtoos, je suis randonneuse aussi et j’aimerai faire les sources de l’Huveaune. De Marseille peut-on les faire par le vallon de la Castellette et la Ste-Baume je n’arrive pas à trouver le parcours. Encore bravo pour le site.[ndlr : imprimer l’image de mon itinéraire. Il faut juste ajouter la petite partie sur le GR9 et partir de Nazareth]

    • bonjour, j’ai trouvé une trace de votre rando sur ce site: ça a l’air plutôt sympa ce coin là.
      http://aioli.over-blog.com/article-rando-les-sources-de-l-huveaune-52563428.html.

      petit conseil: Ouvrez google earth et chercher “les aumèdes” vous ne serez pas loin de votre rando. Ensuite vous pouvez aménager votre rando à votre guise en suivant les chemins inbdiqués (en traits blancs). Pour ce faire il suffit d’ajouter un trajet (dans ajouter) donner un nom, choisir une couleur puis une épaisseur de trait.. Laisser ce module ouvert (ne pas faire ok) Depuis le point de départ que vous avez choisi, tracez votre parcours…. lorsque c’est fini faite ok dans le module et il sera enregistré dans votre base. Vous pouvez visualiser la longueur et l’élévation du parcours dans profil d’élévation….. Si besoin de + de renseignements ….demandez…bonne rando

Pour convertir les traces KML en fichiers GPX (ou inversement), suivre le lien ci-dessous

Trouvez des réponses à vos questions et des news chaque jour sur le magazine astuces.